Arrivés la veille, de nuit, nous avons entendu la mer mais ne l'avons pas vue.

Au matin, en ouvrant le store de la chambre, voilà :

Youpi, il fait beau ! On va pouvoir faire sècher les chaussures.

Allez, hop ! Sortons voir cet endroit qui nous parait pas mal du tout.

 Un p'tit dej en terrasse (le premier de la saison), un rayon de soleil (le premier de la saison), la mer (la première de la saison).....

 Abandonnez-moi là. Ca me va !

Allez, partons faire un tour.

 Juste en face,  à 300 km, c'est Bonifacio. 

Il y a des mimosas partout partout, et je n'en n'avais jamais vus de si gros.

J'adore les mimosas. Je n'ai pas souvent habité dans des régions où ils poussent naturellement, alors je suis ravie !

 Au détour d'un chemin, quel plaisir de tomber sur de charmantes petites églises comme celle-ci.

 Et le soir, on profite du coucher de soleil, qui est superbe, comme toujours au bord de la mer.

L'Expo de Milan, c'est bien, mais nous ne voulions pas repartir de Milan sans voir El Duomo, la fameuse cathédrale symbole de la ville, une des plus célèbres  constructions gothiques du monde. Elle se situe  sur la Piazza del Duomo, en plein centre de Milan. La place est majestueuse et la cathédrale juste époustouflante. On dirait de la dentelle.

Et sur le côté de la place, se trouve la Galleria Vittorio Emanuele II , très impressionnante aussi. Un arc de triomphe monumental donne accès à des passages couverts de verrières, en forme de croix latine, se rejoignant sous un large et haut dôme octogonal  en verre. 

Pompéi, ville fantôme qui nous ramène 2000 ans en arrière, au temps des Romains. Là-bas, la vie s'est brutalement interrompue le 24 août 79 apr. J.C quand le volcan Vésuve est entré en éruption.

Visiter Pompéi aujourd'hui, c'est arpenter un site gigantesque qui est un témoignage inestimable de la vie quotidienne pendant l'Antiquité.

Tout a été dit et redit sur Pompéi et il y a de très nombreuses vidéos et photos sur Internet. Je vous laisse donc avec nos modestes photos, prises un jour ordinaire dans un endroit extraordinaire.

Le Vésuve en arrière-plan

Au milieu du Centre Commercial "Villaggio" coule une rivière où naviguent des gondoles. Les plafonds sont entièrement décorés de fresques et de motifs. De larges coupoles difusent une lumière turquoise et le ciel est bien bleu avec, de çi de là, quelques nuages.  Des colonnes Morris et des lampadaires jalonnent le parcours. Des fontaines chantent aux coins des allées et les façades des boutiques sont colorées  Mais tout cela a été créé de toutes pièces. Même le ciel est faux. L'illusion est parfaite, le décor est somptueux. 

Il y a là des boutiques, des restaurants, des salons de thé, un cinéma, une patinoire et un parc de jeux pour enfants.  

Pour le premier jour, programme découverte et crapahute. Bien chaussée, appareil photo dans une poche, quelques piécettes et billets dans l'autre, une bouteille d'eau à la main, me voilà me faufilant dans les rues étroites, sonores et odorantes pour prendre le pouls de cette ville haute en couleurs. La rue est un théâtre grandeur nature : il y a du linge étendu sur les terrasses -( et c'est joli ! )-, des artisans qui travaillent sur le pas de leur échope, des gens qui se parlent de fenêtres à fenêtres, et, un peu partout, on remarque de petits (ou grands) autels, avec des bougies, des fleurs, des chapelets encadrant des photos de disparus. Les trottoirs sont souvent extrêmement étroits (quand ils ne sont pas carrément inexistants) et y'a intérêt à se ranger quand une voiture ou un scooter arrive  !

Profitant d'un séjour en  Haute-Garonne (31), nous sommes allés (re)visiter le musée aéronautique Aeroscopia, à Blagnac.

C'est un super musée, destiné aussi bien aux enfants qu'aux adultes, aux férus d'aviation qu'aux non initiés. On découvre l' immense hangar depuis une vaste mezzanine surplombant une fosse où sont exposés petits et gros avions. La fresque retraçant l'histoire de l'aviation est très bien faite. Pouvoir entrer dans l'énorme Super Guppy, l'A 300, et le mythique Concorde est une vraie bonne idée. Dans la fosse, c'est impressionnant d'être sous les ailes du Concorde ou des réacteurs de l'A 300 et au pied du train d'atterrissage. Le documentaire "The Future by Airbus" dans l'îlot "Projections vers le futur" est génial. A l'extérieur, Concorde aux couleurs d'Air France + Caravelle aux couleurs d'Air Inter + A400M forment un sacré trio.

C'est sous la neige que nous avons découvert Oberammergau en cette fin mars.

Une caractéristique de ce village est le  Lüftlmalerei , c'est-à-dire des façades peintes avec des motifs religieux.

Oberammergau est aussi renommée pour son artisanat traditionnel sur bois, et à ses célèbres représentations de la Passion du Christ.

Depuis 1633, les villageois tiennent en effet la parole donnée par leurs ancêtres, épargnés à l’époque par une épidémie de peste qui décima la région, de rejouer tous les 10 ans, 5 mois durant, la scène du mystère de la Passion…Oberammergau est une ville définitivement marquée par la religion.

Cette représentation de la Passion du Christ, qui mobilise toute la ville, est une tradition qui remonte au XVIIe siècle et que les habitants perpétuent depuis tous les 10 ans. La représentation dure sept heures (avec un entracte heureusement) et près de la moitié de la ville joue dans plus d’une centaine de spectacles, qui s’échelonnent de mai à octobre. Il parait que des centaines de milliers de personnes viennent chaque année pour assister à ces spectacles.

Nous sommes de retour d'une très chouette escapade chez nos amis Danois,  sous un magnifique soleil. 

C'est parti pour les photos.

 La ville aux vélos. 

Très sympa la balade en bateau sur les canaux.

Une belle ambiance et une belle lumière en cette fin d'après-midi. Il y avait un monde fou sur les quais, aux terrasses, dans les bateaux, et chacun y allait de son petit coucou. 

Madame cygne couve.

L'opéra de Copenhague

C'est sûrement parce qu'elle n'est qu'à quelques kilomètres du Luxembourg et de la France que nous avons entendu parler français autour de nous tout au long de la journée. Le dépaysement n'était pas si total que ça, finalement.

Il parait que c'est la plus vieille ville d'Allemagne. 

La "Porta Nigra", vestige de son passé romain : 

La Moselle :

Ruines des Thermes Impériaux romains :

Trierer Dom (La cathédrale Saint-Pierre de Trèves) : 

Palais, en cours de rénovation 

Et bien sûr, en cette période de l'année, Trèves n'échappe pas à son Marché de Noël.

Ce bout de chou est bien emmitouflé :

 Lui, il tient tout seul ....

Le pied de Constantin :

 .... mais on y reviendra quand il fera chaud, car punaise qu'il faisait froid !  1 petit degré mais moi je dis qu'il devait faire au moins -12 !

Aussi, qui a eu l'idée de mettre les marchés de Noël au mois de décembre ?! 

Trève de plaisanterie.   On voit tout de suite qu' ils sont équipés ici :

 Et pour le réconfort, mini crêpes au Nutella :

  Et, c'te chance, "crêpes" et "Nutella" se disent pareil en allemand !!! 

Nous rentrons d'une petite escapade à Amsterdam. Sur la route, en y allant, nous nous sommes arrêtés quelques heures à Rotterdam.  Dans la voiture, guide du routard en main, nous avons cherché quel pourrait être le meilleur spot pour avoir une vue d'ensemble de la ville. Bingo ! Monter en haut de la tour Euromast fut parfait !

 A première vue, cette tour ne paye pas de mine,

mais une fois au sommet , on a une vue impressionnante et panoramique sur tout Rotterdam et ses environs

Une cabine pivotante située au sommet permet d'embrasser toute la ville avec une vision à 360° époustouflante. On a bien fait de monter là-haut.

Sinon, y'a moyen de descendre de la tour en rappel ou en tyrolienne. Mais on fera ça la prochaine fois, hein ?! 

Tout comme Neustadt, dont elle est proche, Bad Dürkheim est située sur la route des vins.

Les vignes descendent jusqu'en ville

Bismarckturm  ( Tour Bismarck) :

Cette tour est le point de départ de randonnées à pied ou à VTT, et bien sûr, on peut monter tout en haut pour bénéficier de la vue à 360° sur la forêt et la vallée.

J'ai fait un tour dans la vieille ville, j'ai vu la patinoire, la Petite Sirène, les belles maisons aux facades colorées ; j'ai acheté des cartes postales, j'ai trouvé l'Office du Tourisme, un bureau de Poste, et .... la petite place Kanonia avec sa grosse cloche !

La vieille ville.

En arrivant sur la place Zamkowy    ils étaient en train de démanteler le sapin de Noël. Il était temps ; le 5 février ! 

 La Colonne du roi Zygmunt III :

Le Château Royal :

La Vieille Ville de Varsovie fut détruite à presque 90% lors de la 2ème guerre mondiale et fut reconstruite de façon si fidèle, que l'UNESCO la fit inscrire sur la liste du Patrimoine Mondial, en tant qu'exemple exceptionnel d'une reconstruction presque entière (1980).

 La maison natale de Marie Curie :

La Place du Marché :

La Sirène  :

La Sirène est le symbole de Varsovie qui, à partir du XX ème siècle, figure dans les armoiries de la ville.

Le plus connu monument de la Sirène est celui-ci, situé dans le centre de la place. Il est entouré d'une fontaine, où l'on peut se rafraichir en été. Mais là, c'était pas la peine !

Cette cloche en bronze date du XVII ème siècle. Elle n'a jamais été suspendue dans aucune église.  Elle est située sur une petite place, juste derrière la grande Place du Marché, qui s'appelle Kanonia.

D'après une superstition, si l'on fait un tour de cette cloche trois fois, cela porte bonheur.

.

De Franckfort on ne connaissait que l'aéroport. Le 1er mars, nous sommes allés faire un tour dans la ville.

Son nom entier est Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main en allemand) car elle est située sur le Main, un affluent du Rhin.

Cette ville a beaucoup de gratte-ciel et beaucoup de ... grues. Un vrai chantier. On dirait Dubai !

Ils ont aussi un pont avec plein de cadenas, comme à Paris sur le pont des Arts.

La place de la vieille ville était noire de monde car on est tombé en plein carnaval.

 On peut monter sur les terrasses des Grands Magasins, où se trouvent des cafétérias et des bars , et d'où on a une vue d'ensemble de la ville.

Retour

En route pour l'aéroport.

Rendre la voiture de location est un jeu d'enfant. Il suffit de suivre les indications "rental car". Une fois sur le parking, un préposé vient scanner le code de la voiture et c'est fini ; on n'a qu'à laisser le véhicule, et voilà. Super pratique. 

Attraper "l'Airtrain" pour rejoindre l'aéroport est également super facile

 Se repérer dans l'aéroport et trouver notre terminal, facile aussi.

Mais scanner nos passeports pour éditer nos cartes d'embarquement, ça devient tout de suite plus compliqué, d'autant qu'on nous a changé notre vol au dernier moment.

On avait choisi nos places dans l'avion sur Internet la veille et tout s'en trouve modifié.  

 Enfin, on passe le check in avec succès (et sans supplément de bagage) et on obtient nos boarding pass. 

A présent, on peut se caler dans un coin en attendant l'embarquement. 

Avec la nouvelle attribution de nos places dans l'avion, nous ne sommes pas assis où nous aurions voulu. Heureusement, on n'a que 5 heures de vol jusqu'à Charlotte et en demandant gentiment à deux passagères, elles ont bien voulu changer de siège avec nous pour qu'on soit côte à côte.

Ensuite, entre Charlotte et Francfort, nous n'étions que 120 personnes dans un A330, donc plein de places disponibles.

Vol Charlotte - Francfort :

Avant de commencer à regarder un film, je prends en photo le panneau avec les informations de vol.

 Alors, nous avons pu constater que, certains jours, le soleil ne se couche pas et qu'il fait jour à 2 heures du matin. Si, si ! Véridique.

7248 kilomètres, 7 heures 50 de vol et 9 heures de décalage horaire plus tard, on se pose à Francfort à 10h22 locales, mais il est 01h22 pour notre organisme. On n'a pas eu de nuit. On débarque donc, comme vous pouvez aisément l'imaginer, parfaitement décalqués ! Mais c'est l'jeu. 

On récupère notre voiture et on roule pour rentrer à la maison. Puis, dodo ! 

Notre folle journée au Parc "Islands of Adventure"  à Universal Orlando Resort

 Incredible Hulk Coaster

The Amazing Adventures of Spider-Man

Jurassic Park 

  Jurassic Park River Adventure

Quartier dédié à Harry Potter

Orlando est connue pour ses nombreux parcs d’attractions. Nous n'avons fait que  "Islands of Adventure" et il est vraiment super.

Ce fut une journée riche en émotions et en sensations fortes !

 Très joli parc, orné de pièces d'eau, de parterres de fleurs et de statues baroques  

... mais l'Ancien château du prince-électeur est toujours en ravalement de façade 

La Porta Nigra. Plus grand édifice romain sur le sol allemand.

 Cette porte monumentale (fin du IIème siècle), qui défendait la partie nord de l'enceinte, est faite de pierres ajustées les unes aux autres sans mortier et retenues seulement par des crampons de fer.

 Le centre ville

 La cathédrale

A côté d'Aeroscopia, se trouve le site des Ailes Anciennes de Toulouse, une association qui récupère et restaure de vieux avions et hélicoptères.

On peut ainsi se balader au milieu de tous ces coucous de légende. Ça fait un peu cimetière d'avions, mais c'est très émouvant de pouvoir approcher de près ces appareils mythiques. Quel boulot font ces bénévoles pour tout retaper ! Et il y a là une sacrée collection ! 

 Mon coup de coeur est allé direct vers cet H34....  

.... puisque Papa l'a piloté il y a quelques années :

Après Gênes, on continue sur Milan.

Arrivés à Milan le soir, on dort dans un hôtel pour être prêts à aller visiter l'Expo 2015 le lendemain.

La météo annonçait chaud donc on s'est bêtement dit que ça allait dissuader les gens à y aller. Pfff.... que nenni.... il y avait un monde fou.

(Alors, la chaleur, on en parle tout de suite et ensuite on ferme la parenthèse. Il a fait TRES TRES chaud pendant tout notre périple : à Lyon, en Avignon, à Gênes, à Milan, à Zurich, à Constance  et à Stuttgart. Les seuls moments où on n'a pas eu trop chaud c'était à Antibes, probablement grâce à l'air marin, puis en montagne.  Sinon, on a tourné toujours au dessus de 35 degrés, et souvent entre 36° et 40°. Mama mia ! Ah, on l'a tellement attendu l'été. Et bien voilà, il est là et bien là ! ).

L'EXPO 2015 MILAN

De notre hôtel, on a pris le métro pour nous rendre à l'Expo. 

En arrivant, on découvre ces statues et ces pyramides

Puis, on attrape un plan et on commence à progresser sur la grande allée centrale qui est gigantesque et, fort heureusement, couverte par d'immenses toiles tendues. Les pavillons sont de part et d'autre de toute cette grande artère centrale.

Il y a, je crois, une centaine de pays participants.

On n'a pas pu entrer dans tous les pavillons car y'en a trop et, pour certains,  il y avait la queue.

Mais on en a vu pas mal.

Le thème retenu (Nourrir la Planète, Energie pour la Vie) est plus ou moins respecté... 
Par moments on se croirait dans un salon du tourisme.

Mais l'architecture des pavillons est sympa.

Et voici le pavillon français

C'est une halle en bois qui se visite le nez en l’air, car tout est accroché dans des alvéoles ­nichées dans la voûte ou sur des étagères

Et il y a aussi une boulangerie  

Et voici l'arbre de vie. De jour :

De nuit :

On va parfois au bout du monde voir des capitales, mais en France, on a Paris. PARIS, quoi !! La plus belle ville du monde !

On se dit qu'il faudrait y passer plus de temps,  flaner. Bon, ce n'était pas notre cas le weekend dernier. On a flané... au pas de course ! Nos mollets tirent un peu ce matin. Mais c'était bien.

La canopée des Halles :

La butte Montmartre.

Le Sacré Coeur

La Place du Tertre. Un peu trop de restaurants, désormais, et plus assez de peintres avec leurs chevalets, qui faisaient tout le charme de cette palace. Dommage.

Le pont Alexandre III, la Seine, la Tour Effeil au loin, le Grand Palais, la Place de la Concorde

Katara est un quartier de Doha, situé entre West Bay et The Pearl, avec sa plage, ses vieux bateaux, son miroir d'eau, ses pigeonniers, ses mosquées, son amphithéâtre, ses statues, et maintenant un nouveau centre commercial "Les galeries Lafayette" et une longue promenade de 2,5 km en tartan violet dans la verdure. 

Vue sur les tours de The Pearl : 

Vue sur les hôtels St Regis et Intercontinental et West Bay au loin : 

Plage publique :

Sculptures :

The Force of Nature (la force de la nature) par le sculpteur italien Lorenzo Quinn :

Cette sculpture d'environ 2,5 mètres de haut montre mère Nature dans une pose défiant la gravité, tournant la Terre autour d'elle.

Miroir d'eau :

 L'amphithéâtre :

Pigonniers :

  The Blue Mosque :

The golden mosque :

Les galeries Lafayette :

Les nouvelles collines avec une promenade en tartan violet de 2,5 kilomètres qui serpente au milieu de pelouses copieusement arrosées et des arbres nouvellement plantés :

Vue sur Doha depuis les collines de Katara :

Après une bonne nuit de sommeil, il est temps d'aller voir un peu dehors à quoi ressemble Varsovie.

J'ai des zlotys (monnaie locale),  

un plan, 

je suis bien couverte et bien chaussée.

A nous deux Varsovie !

En sortant de l'hôtel, voilà la vue qui s'offre à moi :

J'aperçois une antenne de télévision qui dépasse au loin,

et je décide de m'y rendre.

Il s'agit du Palais de la Culture et de la Science.

J'ai cherché sur Internet et j'ai lu que c'était le plus grand bâtiment de Pologne et le 9ème plus haut de l'Union européenne : 231 mètres.

Il y a une terrasse au 31 ème étage. Nous y monterons plus tard.

Derrière cet énorme bâtiment, se trouvent d'autres gratte-ciels et tout un complexe de bureaux,  de commerces, de restaurants, de  cinéma.

L'après-midi, je pars en direction de la Vieille ville, par la rue Nowy Swiat et la rue Krakowskie Przedmiescie, qu'ils appellent là-bas "la Voie Royale" car elle relie trois anciennes résidences royales : le Château Royal, le Parc Royal  Łazienki et le Palais de Wilanów.

A l'angle de la première place que je traverse, se dresse une statue à la silhouette familère :

Mais oui, c'est bien le Grand Charles !

D'ailleurs, la place s'appelle Rondo Charles de Gaulle.

Cette Voie Royale est l'une des plus belles et des plus élégantes rues de Varsovie avec de nombreux magasins, restaurants, cafés, palais, hôtels, églises. 

Il n'y a pas que ces rues qui sont élégantes : j'ai vu de nombreuses femmes avec des manteaux de fourrure :

A force de marcher, je finis par arriver à la place du Château,  la place Zamkowy. 

C'est la grande place qui marque l'entrée dans la vieille ville avec, à droite le Château Royal, à gauche la colonne du roi Zygmunt III.

Il y avait encore le sapin de Noël mais le lendemain ils étaient en train de l'enlever.

San Francisco

Alors ce pont du Golden Gate, quand est-ce qu'on y va ? Eh bien, aujourd'hui !

Et on va bien le voir, le sentir, le toucher même, puisqu'on va le traverser à vélo.

Alors, pour info, (vous trouverez d'autres détails sur Internet), le pont fait 2737 m. En cas de fort vent ou de tremblement de terre, le tablier central est conçu pour supporter environ 8,40 m d'amplitude d'oscillation (tu m'étonnes qu'il bouge !!). La route est à 67 m au-dessus de l'eau. Il a été inauguré en 1937. Sa construction coûta 35 millions de dollars et fournit du travail à des milliers d'ouvriers. Il y eut 11 morts par accident. Mais, ironie du sort, depuis l'inauguration il y a eu plus de 1000 suicides du haut du pont.

On a loué les vélos à Embarcadero et on est allé jusqu'à Sausalito en passant sur le pont. Puis on s'est baladés un peu dans Sausalito avant de reprendre le ferry pour rentrer à San Francisco en traversant la baie et rapporter les vélos là où on les  avait pris. On a choisi BIKE AND ROLL mais il y a plein d'autres loueurs.

http://bikethegoldengate.com/

Après avoir longé tous les piers,  où on partage la route avec les voitures, tout le reste est de la piste cyclable.

On passe le long de la marina,

au passage, un beau camion de pompier

 près de Palace of fine arts, une jeune femme tout de rose vêtue pose pour un photographe. Peut-être une mariée (à droite sur le ponton) :

puis on commence à approcher du pont.

Le voici, tout d'acier et de boulons, avec sa couleur rouge :

 Les voitures utilisent les 6 voies centrales (3 dans un sens, 3 dans l'autre), les piétons la voie de droite et les vélos la voie de gauche. Ainsi, tout le monde a sa voie. 

C'est super impressionnant. Le pont bouge énormément, c'est bruyant et ça souffle très fort.

 J'ai filmé un petit peu, tout en pédalant :

Ça restera un moment magique d'avoir pu rouler et marcher sur ce monument mythique.

Après tout ça, repos pour nos mollets : on a une voiture !

Et c'est parti pour un autre pont, Bay Bridge, qu'on veut traverser pour aller sur Treasure Island voir le coucher de soleil sur les gratte-ciels de San Francisco.

Ce pont le voilà, photographié depuis le port :

C'est le deuxième pont de la ville après le Golden Gate. Il était en 1936 la plus longue structure d'acier au monde. Sept fois plus long que son rival rouge, ce pont de 70 millions de dollars s'allonge sur 13,5 km, dont environ 6,8 km au dessus de l'eau.
Ses deux segments se rencontrent au milieu de la baie sur l'île de Yerba Buena, où les voitures passent dans un tunnel. Chaque jour, 250 000 voitures traversent ses deux niveaux. Le trafic allant vers l'ouest emprunte le pont supérieur sur lequel il faut payer un péage mais d'où la vue est plus belle.

Et nous voilà en place pour assister au coucher du soleil sur la ville.

Ensuite, on repasse le pont et on grimpe à Twin Peaks qu'on avait bien aimé, pour voir les lumières de la ville, et on n'est pas déçu, bien que ça caille grave ! Car le soir, la température chute d'un coup dès que le soleil disparaît.

On voit bien Bay Bridge tout illuminé.

Et voilà. Une dernière vue de San Francisco by night ....   

... et dodo, car demain on part pour Monterey.

Monterey (suite)

Ce matin, il me faut une petite heure pour remonter la plage jusqu'au port mais j'ai "mes amis" les otaries, les pélicans et les cormorans qui me distraient bien.

Et j'entends, au loin, les otaries du port qui "aboient". Alors, avant même d'aller acheter "vos" cartes postales et de me caler dans un coin pour les écrire, je m'en vais passer un moment avec ces bruyants et facétieux animaux marins. Ils constituent une attraction à part entière.  Ils se grimpent dessus. Y'en a qui râlent. Y'en a qui se font refouler quand ils essaient de grimper sur le ponton. Y'en a qui nagent. Y'en a qui dansent dans l'eau : on dirait de la natation synchronisée ; un vrai ballet ! Je reste longtemps à les regarder. Y'en a un qui a tout compris et qui s'est mis sur la balustrade pour être tranquille ! J'attendais qu'il tombe car le ponton bouge, mais non, il n'est pas tombé.

 Celui-ci est un phoque  :

 J'ai cherché sur Internet la différence entre otaries et phoques.

Les otaries (sea lion) ont des oreilles visibles, alors que les phoques (seal) ont des oreilles internes sans pavillons visibles.
L'autre particularité immédiatement remarquable est liée aux membres et aux déplacements de ces animaux. Toutes les otaries peuvent diriger leurs membres vers le sol et prendre appui, pour relever le torse et avancer, les muscles pectoraux étant bien développés. Les phoques, eux, en sont incapables et rampent péniblement sur le sol.

Après ma matinée avec les otaries et les phoques, (qui sont bruyants mais n'ont pas beaucoup de conversation, il faut l'avouer !),  j'ai pu discuter à nouveau et en français, s'il vous plait. D'abord avec mon mari, avec qui j'avais rendez-vous pour le déjeuner, puis avec un autre Français car, devinez où nous sommes allés ? Je vous le donne en mille. Dans une crêperie ! Oui oui, je dis bien une crêperie. Jugez plutôt.

N'est-ce pas une "complète", ça ? :

Et ça, n'est-ce pas une "caramel/beurre salé" ?! :

Comme en Bretagne !

C'est le drapeau français flottant sur le port qui a attiré notre attention, puis l'enseigne "Crêpes of Brittany".

3 biligs en action ne sont pas de trop pour répondre à la demande des clients qui raffolent de ces crêpes garnies !

La complète coûte 7,75 $ (Soit 6,04€)
La caramel beurre salé : 4,75 $ (soit 3,70€) 

Le gars qui tient cette crêperie parle français (bien sûr, puisqu'il est Français !) et il fait un tabac avec ses crêpes. Les gens adorent et son restaurant ne désemplit pas.  

Pour nous, c'était trop bien de manger des crêpes en terrasse, sous le beau soleil californien, à mille milles de notre France hexagonale !

On continue notre visite de Rome, courageusement, avec celle qui ne veut décidément pas nous lâcher : la pluie.

L'appareil photo commence à ne plus être très content....

 Lui n'a pas besoin de parapluie, ni de cape de pluie :

 Il Colosseo (le Colisée) 

Pour prendre la mesure des dimensions exceptionnelles de "ce monstre", et avant d'entrer dans l'arène, nous en avons d'abord fait le tour.

Il a subi d'importants dommages au cours des siècles, et de larges segments se sont effondrés. Un côté du mur d'enceinte est toujours debout mais le reste de l'actuel extérieur du monument est en fait le mur intérieur d'origine.

Une fois à l'intérieur, ce que l'on voit en bas sont les galeries souterraines ; la plateforme en bois qui servait d'arène a disparu. Les gradins ne sont plus que ruines, mais , à l'époque des Romains, ils pouvaient accueillir 50 000 personnes.

Arco di Costantino (arc de Constantin) vu depuis une voute du Colosseo

L'arc de Constantin et le Colisée

Fori Imperiali (Les forums impériaux)

Les Forums impériaux sont très très en ruine. 

La louve nourrissant Romulus et Rémus, les jumeaux fondateurs de Rome.

Alors, pour l'ambiance très romaine qui se dégage soi-disant de ce lieu, d'après les guides touristiques, avec les couleurs chaudes des édifices au coucher du soleil, l'odeur des cyprès, la fraîcheur des pins parasol… faudra repasser !  Les seules touches de couleurs qu'on a vues étaient les boules oranges des orangers.

... sinon, c'était ploc ploc, le nez dans les chaussures pour éviter les flaques.

Il Colosseo de nuit :

 Pour clore la journée, on s'est posé dans un bar qui propose le concept "Happy Hours" : pour 10 euros (12 avec alcool), on a une boisson et un buffet à volonté : des bruschettas, de la polenta, de très fines tranches de jambon, de la piazza, des pâtes, des petits pains farçis, des beignets de courgettes ou d'aubergines, des croquettes de viande, des beignets de mozzarella et du fromage. Trop bien !

Spaccanapoli / centro storico.

Le coeur historique de Naples bat dans sa vieille ville. S'y balader est un bonheur, même si j'ai trouvé qu'il était en effet très vieux et passablement délabré. On y recense un nombre impressionnant de palais, de cloîtres, de chapelles et d'églises.

Je ne vais pas tous vous les citer, d'autant que je ne les ai pas tous visités !

J'ai bien aimé San Giovanni A Carbonara, toute jaune de l'extérieur, avec son pavage majolique bleue et ses fresques à l'intérieur.

Mais mon coup de coeur va au cloître de Santa Chiara, dont j'ai eu du mal à trouver l'entrée, tellement c'est confiné et tarabiscoté dans ces petites rues sinueuses. Ça s'appelle el Complesso Monumentale di Santa Chiara.

Ce cloître, avec ses faïences, ses fresques, ses fontaines et ses orangers, est un havre de calme au milieu du tumulte de Naples, à peine troublé par les mouettes (ou peut-être sont-ce des goélands ?) qui s'en donnent à coeur joie sur les toits du cloître.

vidéo :

Retour par le bord de mer et le port, avec vue sur le Vésuve,figure incontournable de Naples.

Castel dell'Ovo (château de l'Oeuf). Une histoire d'oeuf qui ne devait pas se briser sinon les flots engloutiraient le château et la ville... Il faut croire que l'oeuf ne s'est pas brisé puisque l'édifice et Naples sont toujours debout !

Faire la grimpette jusqu'aux terrasses de cette forteresse vaut le coup puisque, non seulement on y a une belle vue mais, en plus, c'est gratuit.

Le front de mer, façon Promenade des Anglais : le Lungomare :

Cet endroit n'était pas très animé par rapport au centre ville car, au vu des beaux hôtels et des restaurants chics qui le jalonnent je suppose que c'est plutôt les touristes qui le fréquentent et il n'y en avait pas beaucoup en cette fin janvier...

Et nous, nous logions dans une petite rue perpendiculaire, non loin du port, au 6ème étage d'un vieil immeuble, sous les toits, tout en haut, là :

Et ça, c'est la cage d'ascenseur.... qui contient un ascenseur, forcément, ... lequel était cependant hors service pendant notre séjour :

168 marches pour nous faire le mollet galbé et, probablement, éliminer les pizzas !