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En route pour l'aéroport.

Rendre la voiture de location est un jeu d'enfant. Il suffit de suivre les indications "rental car". Une fois sur le parking, un préposé vient scanner le code de la voiture et c'est fini ; on n'a qu'à laisser le véhicule, et voilà. Super pratique. 

Attraper "l'Airtrain" pour rejoindre l'aéroport est également super facile

 Se repérer dans l'aéroport et trouver notre terminal, facile aussi.

Mais scanner nos passeports pour éditer nos cartes d'embarquement, ça devient tout de suite plus compliqué, d'autant qu'on nous a changé notre vol au dernier moment.

On avait choisi nos places dans l'avion sur Internet la veille et tout s'en trouve modifié.  

 Enfin, on passe le check in avec succès (et sans supplément de bagage) et on obtient nos boarding pass. 

A présent, on peut se caler dans un coin en attendant l'embarquement. 

Avec la nouvelle attribution de nos places dans l'avion, nous ne sommes pas assis où nous aurions voulu. Heureusement, on n'a que 5 heures de vol jusqu'à Charlotte et en demandant gentiment à deux passagères, elles ont bien voulu changer de siège avec nous pour qu'on soit côte à côte.

Ensuite, entre Charlotte et Francfort, nous n'étions que 120 personnes dans un A330, donc plein de places disponibles.

Vol Charlotte - Francfort :

Avant de commencer à regarder un film, je prends en photo le panneau avec les informations de vol.

 Alors, nous avons pu constater que, certains jours, le soleil ne se couche pas et qu'il fait jour à 2 heures du matin. Si, si ! Véridique.

7248 kilomètres, 7 heures 50 de vol et 9 heures de décalage horaire plus tard, on se pose à Francfort à 10h22 locales, mais il est 01h22 pour notre organisme. On n'a pas eu de nuit. On débarque donc, comme vous pouvez aisément l'imaginer, parfaitement décalqués ! Mais c'est l'jeu. 

On récupère notre voiture et on roule pour rentrer à la maison. Puis, dodo ! 

Yosemite Park (suite)

On ne se lasse pas de la beauté de ce parc. Les montagnes sont majestueuses. Ici El Capitan :

Il m'a tout de suite fait penser au Granier, vu de Chambéry (en Savoie), si y'en a qui connaissent.

Cette falaise de 900 m de haut attire les free climbers du monde entier. D'ailleurs, y'en avait qui grimpaient ce jour-là :

RV  (Recreational Vehicle)

Beaucoup de camping-cars aux Etats-Unis. C'est un concept largement répandu là-bas. Certains sont rudement bien décorés. Ca donne envie d'en louer un.

Les fameuses plaques d'immatriculation, que tous les toursites doivent prendre en photo, je suppose !

Le parc paye un lourd tribut aux incendies. Il était encore en vigilence rouge quand nous y étions.

... et c'est une désolation de voir ces hectares de forêts calcinées.

Bientôt il va nous falloir songer à reprendre notre route car l'heure du retour a sonné.

Un dernier arrêt (vous voyez, c'est pas le monde qui nous gênait...) 

.... pour profiter encore de la sublime vue sur la vallée...

... et on ressort du parc :

Direction San Francisco, car demain on a un avion à prendre. Puisqu'il faut bien rentrer. Snif snif.... 

Mariposa Grove and Half Dome

 Mariposa Grove et ses séquoias géants.

Au sud-ouest du parc, tout près de South Entrance (entrée sud), se trouve une forêt de séquoias géants.

 Séquoia géant (Giant sequoia) et  Sequoia sempervirens (Coast Redwood)  :

Le séquoia sempervirens est plus fin et plus élancé que le séquoia géant.

 Ce sont des arbres de très grande taille, probablement les plus grands du monde . À l'âge adulte, l'arbre est dépourvu de branches sur un tiers ou la moitié de sa hauteur. Son écorce épaisse et crevassée est rouge orangé et d’une texture souple et fibreuse. 

Ces arbres sont les plus grands êtres du règne animal et végétal. Nombre d'entre eux ont plus de 1000 ans. Certains séquoias sont plus anciens que la civilisation occidentale. Ca laisse rêveur...

Nous avons fait une superbe rando au milieu de ces géants. On en avait mal au cou à force de lever la tête ! 

Certains séquoias portent des noms. Voici Grizzly Giant :

 Grizzly Giant est l'un des plus grands arbres de Mariposa Grove. Il a un âge estimé à 1800 ans. L'énorme branche sur le côté mesure près de 2 mètres de diamètre.

 Et voici California Tunnel Tree :

  En 1895, sa base fut élargie à partir d'une brèche due au feu, pour permettre le passage des diligences.

En  s'enfonçant un peu plus dans la forêt, mais toujours en restant sur les sentiers balisés, sans nous en rendre compte tellement c'était beau, c'était calme et ça sentait bon la résine et le bois, nous nous sommes fait une balade de 4 heures. Nous ne l'avons pas regretté car c'est en s'éloignant des spots touristiques, que les séquoias sont les plus nombreux et que la vision d'ensemble est la plus impressionnante.

Ces arbres forcent le respect. On se sent tout petits.

Un anneau de séquoias vu de dessous :

 Au détour d'un sentier, nous faisons une jolie rencontre :

Bonjour Madame la biche (ou Monsieur le chevreuil ?) 

Après tous ces efforts, il était temps d'aller nous restaurer un peu. La marche ça ouvre l'appétit !

Direction Yosemite Village. Rien à dire de particulier à propos de cet endroit qui regroupe toutes les boutiques de souvenirs et la nourriture. Là-bas nous avons donc trouvé de quoi manger et avons observé les écureuils qui se faufilent entre les tables. Il ne faut pas les nourrir mais ils sont chenapans et trouvent toujours, par terre, quelque chose à grapiller. Celui-ci vient de récupérer une frite.

 Attention à l'amende si on vous surprend à nourrir les écureuils :

Les ours sont présents dans le parc. Nous n'en n'avons pas vus, mais de nombreux panneaux indiquent qu'il faut être vigilents

 Il ne faut rien laisser dans les voitures ou dans les tentes. Des conteneurs à nourriture sont à disposition

ainsi que des poubelles. Certaines de ces poubelles sont si verrouillées que j'ai eu du mal à comprendre comment elles s'ouvraient !

En fin d'après-midi, cap sur Glacier Point. Dans le Guide du routard ils disent qu'il faut absolument monter à Glacier Point au coucher du soleil pour profiter du panorama époustouflant sur la vallée et les montagnes.

C'est ce que nous avons fait et nous ne l'avons pas regretté, même si c'était loin. 

Quand le soleil commence à descendre, la vallée passe progressivement dans l'ombre.  

Au fur et à mesure, l'ombre gagne la vallée et les montagnes environnantes. Et l'ombre nous gagne aussi ! On commence à avoir vraiment froid. 

Half Dome seul continue à être éclairé jusqu'au dernier moment :

C'est juste époustouflant. Le guide du routard avait raison.

Yosemite Park

Après la turbulente effervescence de Las Vegas, cap sur le calme apaisant du Yosemite Park.

Dans les brochures, pour donner le temps de route, ils écrivent 3.75 Hours.  On roule donc pendant 3 heures 45 !

On traverse des paysages variés, allant de zones complètement pelées et désertiques à des zones de vergers à perte de vue, en passant par une région de ranchs, pour entrer dans une forêt aux arbres gigantesques.
L'arrivée aux chalets de Fish Camp, de nuit, a quelque chose de magique et de mystérieux à la fois. C'est même limite flippant d'entendre les bruits de la forêt. Du coup, je dors avec les boules Quies, non pas pour ne pas entendre la clim comme à Las Vegas, mais pour ne pas entendre les ours qui viendraient gratter à notre porte !

Car les animaux sont nombreux dans le parc : pumas, ours, daims, écureuils, etc. 

Petite précision : le "parc" dont on parle est le troisième plus grand parc de Californie avec une superficie de plus de 3 000 km2. Il couvre des milliers d'hectares de forêts et de montagnes dont l'altitude varie entre 600 et 3 960 mètres. 

Yosemite Valley avec , au fond,  Merced River :

Souvent qualifiée de "grande cathédrale de la nature", la vallée de Yosemite est un bel exemple de vallée glaciaire. 

La physionomie de la vallée s'est formée durant l'époque glaciaire, pendant laquelle des glaciers alpins ont creusé leur chemin à travers le canyon de la Merced River. La glace a raclé le granit le plus tendre, élargissant la gorge et laissé des formations de roches plus dures telles que El Capitan :

 Une fois que les glaciers ont fondu et reculé, les moraines résiduelles ont fait barrage aux écoulements d'eau, créant un lac peu profond dans la nouvelles vallée en forme de U.

Des années durant, les dépôts de sédiments ont progressivement comblé ce lac de Yosemite. Aujourd'hui, le fond de la vallée est une mosaïque de prairies et de forêts riches d'une grande variété d'herbes, d'arbres et de fleurs. D'innombrables chutes d'eau dégringolent des parois abruptes. Elles sont surtout abondantes au printemps et au début de l'été, lorsqu'elles sont alimentées par les eaux de fonte de neige.

Bridalveil Fall. Chute d'eau du voile de la mariée.

Elle coule toute l'année mais, en cette fin septembre, c'était un filet d'eau :

The Pioneer Yosemite History Center : cabanes en rondins et pont couvert témoignent du temps jadis.

 Plus de 315 kilomètres de routes permettent d'accéder aux différentes parties du parc en voiture.

Mais le mieux est d'emprunter les sentiers de randonnées. Ils donnent accès à des points de vue extraordinaires.  Nous avons marché jusqu'à Taft Point, pu nous approcher au plus près des falaises et admirer les paysages grandioses qui se découpent sur fond de Sierra Nevada. C'était super impressionnant.

 Et voici les chickaree. Ce sont des écureuils vifs, à la queue en panache, qui n'arrêtent pas de courir et de grimper partout. On ne se lassait pas de les regarder. 

Et voici une citation de John Muir qui fut l'un des premiers naturalistes modernes, militants de la protection de la nature. Ses lettres, essais, et livres racontent ses aventures dans la nature et la vie sauvage, notamment dans les montagnes de la Sierra Nevada en Californie. Il œuvra à la préservation des espaces sauvages en Amérique et dans la Vallée de Yosemite.

It is by far the grandest of all the special temples of Nature I was ever permitted to enter.

( "C'est de loin le plus grand de tous les temples exceptionnels de la Nature où il me fut permis d'entrer".)

Demain, on ira assister au coucher du soleil sur Half Dome.

Las Vegas et Grand Canyon 

On a beau l'avoir vu cent fois en photos ou dans des films, survoler le Grand Canyon est prodigieusement hallucinant. 

 Après notre vol matinal, il nous restait plein de temps pour continuer à découvrir Las Vegas. Mais quelle chaleur ! Quand on n'en pouvait plus d'avoir chaud, on entrait dans un casino et, oh bonheur ! qu'il faisait bon à l'intérieur !

Les décorateurs des halls des casinos/hôtels rivalisent d'imagination pour présenter des tableaux de toute beauté. Voici l'automne :

Jamais vu autant de limousines au mètre carré !

Samedi 20 septembre

Il est 6 heures. Le jour se lève sur Las Vegas...

Les rues sont vides...

Le strip est encore calme...

Les tourelles d'Excalibur reçoivent les premiers rayons du soleil ...

New York émerge ...

Les employés sont à pied d'oeuvre ...

Et pour nous, il est temps de dire au revoir à la trépidante, exubérante et incroyable Las Vegas, et à la grosse chaleur du Nevada.

A suivre, Yosemite Park.

Las Vegas

Arrivée à Las Vegas.

Avant même la sortie de l'aéroport, de grands panneaux indiquent la température qu'il fait dehors :

Ca surprend, n'est-ce pas ? Ce sont des degrés Fahrenheit, bien sûr. Il fait 37,777 degrés Celsius.

Alors, nous y voilà.

Comment dire ? Las Vegas, c'est

énorme,

grandiose,

démesuré,

FA-BU-LEUX !

 De jour comme de nuit, cette débauche de néons, de luxe, d'excès et de démesure font probablement de Las Vegas un des endroits les plus délirants de la planète.

 L'axe principal est Las Vegas Boulevard, surnommé le Strip. C'est là que sont situés tous les plus grands hôtels- casinos. Tout est fait pour vous en mettre plein les yeux.

Las Vegas est la capitale mondiale du jeu (machines à sous, roulette, poker...). Chaque hôtel est un casino. Pas de consigne vestimentaire particulière ni d'age minimum pour entrer. Mais pour jouer il faut avoir au moins 21 ans. On est donc entré dans ces casinos. Ah oui, entrer c'est facile, mais comment en sortir ? Il est très difficile de retrouver son chemin dans le dédale des salles et des couloirs. Car, bien sûr, les casinos évitent d'indiquer la sortie. Plus on passe de temps dans leur établissement, mieux c'est pour eux !

Les hôtels casinos ont chacun leur salle de spectacle et proposent des spectacles fabuleux. Nous avons vu KA par Le Cirque du Soleil. La pièce maîtresse du show est une gigantesque scène suspendue au dessus du vide, sur laquelle évoluent les artistes, alors qu'elle s'incline à 110°. C'est spectaculaire et la musique plus les costumes sont magnifiques.

Nous n'avons pas pu prendre de photos mais on en trouve plein sur Internet. En voici quelques-unes.

Carmel-by-the-Sea

En continuant plus au sud, on arrive à la charmante petite ville de Carmel.

C'est un site protégé. Par exemple, il est interdit de couper tout arbre, si bien que certains poussent sur les trottoirs ou sur la plage.

Et c'est la ville des chiens : environ  850 chiens pour 4000 habitants. Il n'est pas rare de voir une écuelle d'eau disposée devant un magasin, et sur la plage les chiens jouent avec leurs maîtres. Sur le site Internet de la ville, il y a cette photo :

 C'est un très joli endroit avec plein de belles maisons nichées dans la verdure.

Le jour commence à décliner et la lumière devient magnifique. On se rapproche de la plage pour assister au coucher du soleil.

C'est une plage de sable blanc, en arc de cercle, ourlée de dunes et frangée de végétation.

Demain, bye bye Monterey Bay. Nous serions bien restés.... 

On va s'envoler vers tout autre chose. Le grand écart : Las Vegas

Monterey (suite)

Ce matin, il me faut une petite heure pour remonter la plage jusqu'au port mais j'ai "mes amis" les otaries, les pélicans et les cormorans qui me distraient bien.

Et j'entends, au loin, les otaries du port qui "aboient". Alors, avant même d'aller acheter "vos" cartes postales et de me caler dans un coin pour les écrire, je m'en vais passer un moment avec ces bruyants et facétieux animaux marins. Ils constituent une attraction à part entière.  Ils se grimpent dessus. Y'en a qui râlent. Y'en a qui se font refouler quand ils essaient de grimper sur le ponton. Y'en a qui nagent. Y'en a qui dansent dans l'eau : on dirait de la natation synchronisée ; un vrai ballet ! Je reste longtemps à les regarder. Y'en a un qui a tout compris et qui s'est mis sur la balustrade pour être tranquille ! J'attendais qu'il tombe car le ponton bouge, mais non, il n'est pas tombé.

 Celui-ci est un phoque  :

 J'ai cherché sur Internet la différence entre otaries et phoques.

Les otaries (sea lion) ont des oreilles visibles, alors que les phoques (seal) ont des oreilles internes sans pavillons visibles.
L'autre particularité immédiatement remarquable est liée aux membres et aux déplacements de ces animaux. Toutes les otaries peuvent diriger leurs membres vers le sol et prendre appui, pour relever le torse et avancer, les muscles pectoraux étant bien développés. Les phoques, eux, en sont incapables et rampent péniblement sur le sol.

Après ma matinée avec les otaries et les phoques, (qui sont bruyants mais n'ont pas beaucoup de conversation, il faut l'avouer !),  j'ai pu discuter à nouveau et en français, s'il vous plait. D'abord avec mon mari, avec qui j'avais rendez-vous pour le déjeuner, puis avec un autre Français car, devinez où nous sommes allés ? Je vous le donne en mille. Dans une crêperie ! Oui oui, je dis bien une crêperie. Jugez plutôt.

N'est-ce pas une "complète", ça ? :

Et ça, n'est-ce pas une "caramel/beurre salé" ?! :

Comme en Bretagne !

C'est le drapeau français flottant sur le port qui a attiré notre attention, puis l'enseigne "Crêpes of Brittany".

3 biligs en action ne sont pas de trop pour répondre à la demande des clients qui raffolent de ces crêpes garnies !

La complète coûte 7,75 $ (Soit 6,04€)
La caramel beurre salé : 4,75 $ (soit 3,70€) 

Le gars qui tient cette crêperie parle français (bien sûr, puisqu'il est Français !) et il fait un tabac avec ses crêpes. Les gens adorent et son restaurant ne désemplit pas.  

Pour nous, c'était trop bien de manger des crêpes en terrasse, sous le beau soleil californien, à mille milles de notre France hexagonale !

Monterey peninsula

Direction la plage

Objectif : mettre les pieds dans l'eau.

Bon, pas longtemps hein ? car elle est frisquette.

 Je remonte la plage, observant les otaries qui jouent dans l'eau et les pélicans qui plongent et replongent.

 Après la plage le matin, direction le centre ville l'après-midi.

 Une école : 

Un petit bijou de cimetière, très sobre, très fleuri, très coloré :

Beaucoup, beaucoup d'eucalyptus dans cette région et ça sent bon, ça sent bon !!!!

Héhé ! Ne serait-ce point "notre" Gwanadu ?!!!! Mais si ! Vive la Bretagne ! Et on trouvera un autre endroit dans Monterey où flotte aussi le drapeau breton. Je vous en reparlerai.

Juste dans le prolongement de Monterey, c'est Pacific Grove, 

et l'entrée de 17-Mile Drive :

17-Mile Drive est une route côtière de 17 miles, comme son nom l'indique (soit 27 km), et qui fait le tour de la péninsule séparant la baie de Monterey au nord de celle de Carmel au sud. 

C'est une route payante comme vous pouvez le voir sur le panneau d'entrée pris à travers le pare-brise de la voiture.  Elle est ouverte du lever au coucher du soleil. Nous y allons pour le coucher du soleil.

 D'un côté de la route, l'océan, et de l'autre, les golfs et les belles villas. Il y a 6 golfs au total dont le célèbre Pebble Beach.

 Les cyprès courbent l'échine sous les vents puissants de l'océan.

 Ce n'est pas la foule qui nous gène....

The Lone Cypress

Monterey

Nous prenons l'autoroute pour Monterey.

La vitesse est limitée à 65 miles. 

Il faut faire attention car ça double de tous les côtés ! A gauche, mais à droite aussi.  

Je ne sais pas si toutes les autoroutes sont ainsi, mais le tronçon qu'on a emprunté entre San Francisco et Monterey (et ce sera la même chose entre San Francisco et Yosemite) était passablement mauvais et parfaitement sale avec des pneus éclatés partout sur les bords. Le revêtement est très abîmé et n'est pas lisse (plaques). 

Nous avons vu (comme en Allemagne) pas mal de work zone (travaux).

Sinon, l'autoroute dans ce secteur n'est pas payante, sauf la fast lane à gauche.

Il y a des feux tricolores aux entrées sur l'autoroute, probablement pour réguler le trafic, mais, apparement les gens ne s'arrêtent pas quand c'est rouge, au mieux ils ralentissent un peu.

Nous n'avons pas vu d'aire de repos ou de station services sur l'autoroute. En revanche, de grands panneaux, très hauts, qu'on voit donc de très loin, indiquent les enseignes qu'on va trouver si on sort de l'autoroute et donc il faut sortir pour prendre un café, aller aux restrooms ou mettre de l'essence.

On s'arrête une première fois là :

Il n'y a ... rien !

Mais si ! Y'a un super centre commercial, dont un Target où y'a.... TOUT !

Pendant le trajet, on remarque ces espèces de cloches postées à intervalles réguliers le long de la route. En fait, on se trouve sur "El Camino Real" (le chemin royal en espagnol) qui est la route historique des missions espagnoles de Californie  et part de Sonoma (au nord de San Francisco) pour aller à San Diego (à la frontière mexicaine).

Après un petit peu plus de 2 heures, on arrive à Monterey.

Les feux tricolores ne sont pas situés à l'entrée des intersections mais de l'autre coté de la chaussée : il faut donc s'arrêter avant sinon on se retrouve au milieu du carrefour.

En observant les conducteurs locaux, on remarque que si le feu est rouge, on peut quand même tourner à droite, si personne ne vient de la gauche,  bien qu'il n'y ait pas de flèche.

Une autre particularité est l'intersection avec un stop sur chaque voie (4-way, ou 3-way) : 4 simples panneaux font l'affaire ; pas de rond-point. Tout le monde s'arrête : le premier arrivé démarre d'abord, puis le second, et ainsi de suite. 

Voilà. C'était la leçon "code de la route" du jour !

On arrive au motel. Nikel. Y'a de la place pour stationner son véhicule (une place en face de chaque chambre, en fait). Le  check-in, impec. La chambre basic mais bien.

On pose tout et on file découvrir le centre ville et le fameux aquarium de Monterey.

Il y a un Fisherman's Wharf  aussi (un quartier de pêcheurs transformé en quartier touristique), mais plus petit que celui de San Francisco. 

 L'aquarium de Monterey

Des millions de mètres cubes d'eau de mer sont directement pompées dans la mer et des aquariums géants reconstituent le milieu naturel de la baie.

Toutes les espèces qui peuplent la baie sont présentées par thèmes et sur deux niveaux avec terrasses donnant sur l'océan. 

La partie consacrée aux méduses est exceptionnelle. Eclairées en orange sur fond bleu, ces étranges créatures d'une beauté et d'une élégance infinie, évoluent sous nos yeux. On dirait qu'elles dansent.

Coucou Monsieur le plongeur !

La péninsule et la baie de Monterey (classées "Zone protégée" depuis 1992) abritent un sanctuaire marin d'une incroyable richesse : des loutres de mer, des otaries, des éléphants de mer, des phoques, et bien sûr, nombre de poissons de toutes sortes. Des baleines grises y séjournent au printemps et les bleues y passent en été. 

Cette richesse naturelle vient d'un gigantesque canyon sous-marin qui plonge à pic jusqu'à 4000 m de profondeur. Celui-ci renvoie sans cesse vers la surface du Pacifique des courants d'eau froide chargés de plancton et d'une foule de débris organiques. C'est comme ça que la faune se nourrit et se multiplie. Les chercheurs du centre océanographique rattaché à l'aquarium s'intéressent particulièrement à la sauvegarde des animaux qui peuplent les très grands fonds de la baie, entre -1000 m et -4000 m. Pour ce faire, ils disposent d'un matériel high-tech dernier cri, de robots performants. La tâche est ardue car ces animaux des abysses meurent dès qu'ils sont remontés à la surface. Habitués aux milieux extrêmes, ils vivent dans le noir et le froid, supportant des pressions énormes en l'absence totale d'oxygène. Un monde inconnu pour nous. 

En longeant la côte, juste après Monterey Bay Aquarium, les loutres et les phoques sont à proximité du rivage. Des vols entiers de pélicans et de cormorans survolent la côte. Mais pas que. Des baleines.  Oui oui, les baleines  ! Plein de baleines ! Elles sont juste là, à une encablure de la côte. On reste un long moment à les observer.

 Cet endroit, situé à Pacific Grove juste après Monterey, porte un nom romantique à souhait : Lovers Point.

Le soleil descend et la lumière devient magnifique.

 Cette péninsule est un petit paradis. Je vous laisse avec le coucher de soleil que dame Nature nous a offert ce soir-là.