Arrivés la veille, de nuit, nous avons entendu la mer mais ne l'avons pas vue.

Au matin, en ouvrant le store de la chambre, voilà :

Youpi, il fait beau ! On va pouvoir faire sècher les chaussures.

Allez, hop ! Sortons voir cet endroit qui nous parait pas mal du tout.

 Un p'tit dej en terrasse (le premier de la saison), un rayon de soleil (le premier de la saison), la mer (la première de la saison).....

 Abandonnez-moi là. Ca me va !

Allez, partons faire un tour.

 Juste en face,  à 300 km, c'est Bonifacio. 

Il y a des mimosas partout partout, et je n'en n'avais jamais vus de si gros.

J'adore les mimosas. Je n'ai pas souvent habité dans des régions où ils poussent naturellement, alors je suis ravie !

 Au détour d'un chemin, quel plaisir de tomber sur de charmantes petites églises comme celle-ci.

 Et le soir, on profite du coucher de soleil, qui est superbe, comme toujours au bord de la mer.

Rome (dernier jour).

Nous voilà partis en direction de la piazza Venezia et de l'imposant monumento a Vittorio Emanuele II.

En son centre, se dresse la statue équestre du roi italien Victor Emmanuel II et, de chaque côté, tout en haut, dominent deux statues de la déesse Victoria conduisant un char.

En haut du grand escalier de marbre blanc, l'autel de la patrie qui rend symboliquement hommage au soldat inconnu :

Un ascenseur conduit sur le toit du monument pour une vue panoramique sur Rome. S'il avait fait beau, nous nous serions peut-être fendus des 7 euros (par personne) réclamés pour accéder à cette terrasse des quadriges, même si cela nous aurait fait mal au porte-monaie, vu que nous avions acheté un Roma Pass pour, soit-disant, aller partout.

Mais la vue est déjà appréciable depuis la terrasse intermédiaire :

 Et ensuite, du haut du Castel Sant'Angelo, jolie vue d'ensemble également :

El Castel Sant'Angelo (le château Saint-Ange) :

Le soir, après cette nouvelle journée bien remplie de visites, nous nous dirigeons vers le loueur ... non pas de Vespa.... (même si cela aurait été fun !)....... mais de voitures car nous mettons maintenant le cap sur Latina, 72 kilomètres plus au sud, près de la mer.

On continue notre visite de Rome, courageusement, avec celle qui ne veut décidément pas nous lâcher : la pluie.

L'appareil photo commence à ne plus être très content....

 Lui n'a pas besoin de parapluie, ni de cape de pluie :

 Il Colosseo (le Colisée) 

Pour prendre la mesure des dimensions exceptionnelles de "ce monstre", et avant d'entrer dans l'arène, nous en avons d'abord fait le tour.

Il a subi d'importants dommages au cours des siècles, et de larges segments se sont effondrés. Un côté du mur d'enceinte est toujours debout mais le reste de l'actuel extérieur du monument est en fait le mur intérieur d'origine.

Une fois à l'intérieur, ce que l'on voit en bas sont les galeries souterraines ; la plateforme en bois qui servait d'arène a disparu. Les gradins ne sont plus que ruines, mais , à l'époque des Romains, ils pouvaient accueillir 50 000 personnes.

Arco di Costantino (arc de Constantin) vu depuis une voute du Colosseo

L'arc de Constantin et le Colisée

Fori Imperiali (Les forums impériaux)

Les Forums impériaux sont très très en ruine. 

La louve nourrissant Romulus et Rémus, les jumeaux fondateurs de Rome.

Alors, pour l'ambiance très romaine qui se dégage soi-disant de ce lieu, d'après les guides touristiques, avec les couleurs chaudes des édifices au coucher du soleil, l'odeur des cyprès, la fraîcheur des pins parasol… faudra repasser !  Les seules touches de couleurs qu'on a vues étaient les boules oranges des orangers.

... sinon, c'était ploc ploc, le nez dans les chaussures pour éviter les flaques.

Il Colosseo de nuit :

 Pour clore la journée, on s'est posé dans un bar qui propose le concept "Happy Hours" : pour 10 euros (12 avec alcool), on a une boisson et un buffet à volonté : des bruschettas, de la polenta, de très fines tranches de jambon, de la piazza, des pâtes, des petits pains farçis, des beignets de courgettes ou d'aubergines, des croquettes de viande, des beignets de mozzarella et du fromage. Trop bien !

On continue la visite de Rome.

Fontana di Trevi  (la fontaine de Trevi) 

Comme vous le constatez sur ces photos, le monument est en cours de restauration et il n'y a pas d'eau. Alors, pour ce qui est de la coutume de jeter une pièce de monnaie par le bras droit en tournant le dos à la fontaine, tant pis, ce sera pour une autre fois. En ce moment et pendant toute la durée des travaux, une passerelle permet aux visiteurs de s'approcher des sculptures qui ornent la fontaine.

Fontana dei Quattro Fiumi   (La fontaine des Quatre-Fleuves)    Piazza Navona (place Navone)

Les grandes statues représentent quatre fleuves qui symbolisent chacun un continent : le Danube (pour l'Europe), le Gange (pour l'Asie), le Nil (pour l'Afrique)  et le Rio de la Plata (pour l'Amérique).

Le Panthéon

 C'est l'édifice le plus spectaculaire de la Rome antique. 20 siècles se sont écoulés depuis sa construction et il est toujours là, debout, dans un parfait état de conservation. Il est colossal.  Et dedans c'est magnifique. 

 On continue notre découverte de Rome .... tiens, le drapeau français....

 Caffè Tazza d'Oro" : el mejor del mundo. "Le meilleur café du monde", je ne sais pas, mais il est meilleur que celui que nous vendent les Allemands et les Américains. Du moins, à notre goût ! Un p'tit café qui se boit au comptoir et qui fait du bien pour ensuite continuer à arpenter la ville.

 Piazza di Spagna (place d'Espagne)

 On termine la journée par un bon restau avec d'autres Français retrouvés le soir du match de rugby. Un chouette moment de convivialité...

... et de bons désserts, dont des tiramisu aux pistaches ! 

Le Vatican

La pluie n'arrête pas le pèlerin !

Piazza San Pietro (place Saint-Pierre) et basilica San Pietro (basilique Saint-Pierre), avec une longue queue pour entrer dans la Basilique.

 Ce n'était pas "les parapluies de Cherbourg" mais "les parapluies de Rome" ! 

Piazza San Pietro

Place éminemment célèbre, s'il en est. Le pape s'adresse à la foule depuis une loggia (à Noël et à Pâques) ou apparaît à l'une des fenêtres de la basilique les mercredis. Nous n'y étions ni à Noël, ni à Pâques, ni un mercredi donc nous ne l'avons pas vu. En revanche, nous regarderons désormais d'un oeil différent cette place lorsque nous la verrons à la télévision.

Basilica San Pietro

C'est la plus grande basilique du monde. A titre de comparaison, Notre-Dame de Paris mesure 130 mètres alors que Saint-Pierre en fait 193. 

L'intérieur est absolument remarquable et tout est somptueux. C'est une merveille.

 Difficile d'approcher la Pietà de Michel-Ange tellement il y avait de monde. Elle est protégée par une vitre depuis qu'un déséquilibré en a cassé la main et le nez en 1972. Mais quelle émotion se dégage de cette Vierge Marie tenant sur ses genoux le corps du Christ.

Les musées du Vatican

 Au milieu de la cour supérieure, trône une sculpture de deux sphères concentriques :

Ces musées du Vatican sont un vrai parcours du combattant ! Dans le "Guide du Routard", ils disent que toutes les galeries feraient potentiellement jusqu'à 7 kilomètres, mais qu'on n'en parcourt généralement que 4 car toutes ne sont pas ouvertes au public. A la bonne heure ! Mais c'est déjà énorme. 

Alors, avant d'arriver enfin dans la Chapelle Sixtine, qui est "le clou" de la visite, on en fait des pas et des pas, et on n'en finit plus de voir des pancartes comme celle-ci :

Quand nos jambes commencent à ne plus en pouvoir et menacent de dire STOP, on arrive enfin dans cette chapelle oh combien célèbre.  On ne sait où regarder. Chaque centimètre des murs et du plafond est peint. C'est remarquable, impressionnant. 

Nous sommes dans un lieu de culte. Il faut faire silence. De nombreux gardes surveillent et rappellent à l'ordre ceux qui parlent, et aussi ceux qui font des photos, car c'est marqué partout que c'est interdit.

On peut trouver de nombreuses photos de la Chapelle Sixtine sur Internet.

On ressort du musée par un escalier hélicoïdal à double rampes parallèles, c'est-à-dire qu'il comporte deux escaliers, un pour monter, et un pour descendre. Ainsi personne ne se croise. 

Après cette visite exténuante, on décide qu'on a bien mérité un petit réconfort.  Ce sera cappuccino et crêpes au Nutella.  On ne peut pas dire que les crêpes soient typiquement italiennes, mais c'est une valeur sûre pour redonner de l'énergie à des gambettes qui ont trop marché et le moral à des toursites trempés par la pluie !

Voilà une sortie sympa,  pas trop loin de chez nous, où l'on peut aller aisément passer une journée.

Nous voilà partis en excursion dans cette charmante ville au cachet ancien, située au bord du Neckar, avec un château, un vieux pont, une vieille université et de belles maisons.   

La Vieille Université (Alte Universität) :

 Le Cachot des étudiants. Il reçut de 1712 à 1914 les étudiants trop tapageurs. Beaucoup d'entre eux laissèrent des inscriptions sur les murs, des silhouettes (noircies à la suie) ou des blasons, pour rappeler aux générations futures ce qu'ils considéraient comme un épisode particulièrement glorieux de leur carrière.

 Un autre usage pour ce vieux landau

Le Vieux Pont (Alte Brücke) :

La porte du Vieux Pont

 Situé à gauche de la porte du Vieux Pont, le singe en bronze, que tout le monde photographie.

Il porte à la main un disque censé être un miroir pour inciter le visiteur qui se voit dedans à la modestie...

C'est une ville très touristique et il y a beaucoup de monde

 Le château

Une fois traversé le pont, nous avons voulu monter sur la colline pour rejoindre le Chemin des Philosophes (Philosophenweg) mais on n'a pas pu monter jusqu'en haut : les pancartes indicant les risques de glissades à cause de la neige et les barrières bloquant l'accès, n'avaient pas été retirées. Mais nous avons tout de même pu jouir d'une jolie vue.