San Francisco

Alors ce pont du Golden Gate, quand est-ce qu'on y va ? Eh bien, aujourd'hui !

Et on va bien le voir, le sentir, le toucher même, puisqu'on va le traverser à vélo.

Alors, pour info, (vous trouverez d'autres détails sur Internet), le pont fait 2737 m. En cas de fort vent ou de tremblement de terre, le tablier central est conçu pour supporter environ 8,40 m d'amplitude d'oscillation (tu m'étonnes qu'il bouge !!). La route est à 67 m au-dessus de l'eau. Il a été inauguré en 1937. Sa construction coûta 35 millions de dollars et fournit du travail à des milliers d'ouvriers. Il y eut 11 morts par accident. Mais, ironie du sort, depuis l'inauguration il y a eu plus de 1000 suicides du haut du pont.

On a loué les vélos à Embarcadero et on est allé jusqu'à Sausalito en passant sur le pont. Puis on s'est baladés un peu dans Sausalito avant de reprendre le ferry pour rentrer à San Francisco en traversant la baie et rapporter les vélos là où on les  avait pris. On a choisi BIKE AND ROLL mais il y a plein d'autres loueurs.

http://bikethegoldengate.com/

Après avoir longé tous les piers,  où on partage la route avec les voitures, tout le reste est de la piste cyclable.

On passe le long de la marina,

au passage, un beau camion de pompier

 près de Palace of fine arts, une jeune femme tout de rose vêtue pose pour un photographe. Peut-être une mariée (à droite sur le ponton) :

puis on commence à approcher du pont.

Le voici, tout d'acier et de boulons, avec sa couleur rouge :

 Les voitures utilisent les 6 voies centrales (3 dans un sens, 3 dans l'autre), les piétons la voie de droite et les vélos la voie de gauche. Ainsi, tout le monde a sa voie. 

C'est super impressionnant. Le pont bouge énormément, c'est bruyant et ça souffle très fort.

 J'ai filmé un petit peu, tout en pédalant :

Ça restera un moment magique d'avoir pu rouler et marcher sur ce monument mythique.

Après tout ça, repos pour nos mollets : on a une voiture !

Et c'est parti pour un autre pont, Bay Bridge, qu'on veut traverser pour aller sur Treasure Island voir le coucher de soleil sur les gratte-ciels de San Francisco.

Ce pont le voilà, photographié depuis le port :

C'est le deuxième pont de la ville après le Golden Gate. Il était en 1936 la plus longue structure d'acier au monde. Sept fois plus long que son rival rouge, ce pont de 70 millions de dollars s'allonge sur 13,5 km, dont environ 6,8 km au dessus de l'eau.
Ses deux segments se rencontrent au milieu de la baie sur l'île de Yerba Buena, où les voitures passent dans un tunnel. Chaque jour, 250 000 voitures traversent ses deux niveaux. Le trafic allant vers l'ouest emprunte le pont supérieur sur lequel il faut payer un péage mais d'où la vue est plus belle.

Et nous voilà en place pour assister au coucher du soleil sur la ville.

Ensuite, on repasse le pont et on grimpe à Twin Peaks qu'on avait bien aimé, pour voir les lumières de la ville, et on n'est pas déçu, bien que ça caille grave ! Car le soir, la température chute d'un coup dès que le soleil disparaît.

On voit bien Bay Bridge tout illuminé.

Et voilà. Une dernière vue de San Francisco by night ....   

... et dodo, car demain on part pour Monterey.

San Francisco

Ce matin, nous nous mettons en quête de la "maison bleue" de Maxime Leforestier.

Nous cherchons sur Internet et notons qu'elle se trouve 3841, 18th St dans le quartier Castro.

Enfin, J-P retient qu'elle se trouve 18th St et je suis censée retenir qu'elle est au n° 3841. Mais une fois dans la rue, je ne me souviens plus du numéro !!

Faut-il la descendre ou la remonter cette rue ?  On hésite. Ce qui nous aide c'est la colline. Il est question d'une colline dans la chanson, donc c'est parti, cap sur la colline et..... nous trouvons la maison !

Pendant de longues années, elle fut un mystère cette "maison bleue adossée à la colline" dans laquelle Maxime Leforestier avait passé l'été 1971 avec ses copains de la chanson. Personne ne savait vraiment où elle était, pourtant tout le monde avait l'impression de la connaître. Il fallut 30 ans pour la retrouver. Mais surprise : elle était verte ! Qu'à cela ne tienne, une opération marketing rondement menée par une marque de peinture lui a redonné sa couleur mythique. Une plaque a été apposée sur la façade à l'initiative du consulat de France de San Francisco. Mais il n'y a guère que les Français ou ceux qui connaissent la chanson, qui y prêtent attention et continuent leur route en chantant :

"C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume
San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi."

Nous en profitons pour faire un tour dans Castro et Mission District. Ce quartier est une vraie galerie d'art à ciel ouvert. Des fresques murales apportent de la couleur aux murs. C'est là que se trouve la plus forte concentration d'Hispaniques de San Francisco. Ils peignent sur les murs la vie quotidienne, la famille, le travail et les jeux des Latinos.

Puis, frustrés de n'être pas montés à Coit Tower la veille, nous décidons de grimper à Twin Peaks pour avoir une vue d'ensemble de San Francisco. Les bus de ville y montent. On repère un arrêt de bus et on prend connaissance des horaires. Y'en a un dans 20 minutes. Impec. 

Mais les bus ne vont pas jusqu'en haut et il reste un petit effort à fournir !

The saying goes :  "It's easier to go down a hill than go up it, but the view is much better at the top."  !!

Comme on a bien fait car, du sommet de ces collines se déploie une des plus belles vues de la ville.  D'ailleurs, on y reviendra de nuit.

Ensuite, nous redescendons, (pour mieux remonter !) vers Alamo Square et les Painted Ladies.

De ce charmant parc haut perché, on découvre l'alignement de maisons victoriennes le plus célèbre de San Francisco, les fameuses Seven Painted Ladies avec, en fond, les buildings de la ville.

En redescendant, on s'arrête jeter un oeil à Chinatown. Ce quartier abrite l'une des plus importantes communautés chinoises hors d'Asie et constitue l'une des principales attractions de San Francisco. Cette sorte de citadelle au centre de la ville occupe 24 pâtés de maisons, 8 pâtés de long sur 3 pâtés de large. Les toits, les lampadaires et les cabines téléphoniques en forme de pagodes donnent un aspect typique au quartier dont les rues et passages portent des noms inscrits en anglais et en chinois.

Le jour décline et nous finissons d'arpenter les rues avant d'envisager de regagner une station du BART pour rentrer à notre motel, quand un cable-car passe tout près de nous et il y a de la place dedans. On se regarde et, au tintement de la cloche, hop, on saute dedans ! Ni une ni deux, nous voilà dans l'un des symboles de San Francisco.

Les cable-cars n'ont pas de moteur : c'est un cable circulant sous la rue qui tracte le wagon. Pour faire avancer un cable-car, le conducteur tire un levier qui entre dans la fente du revêtement de rue et pince ses mâchoires autour du cable. La vitesse du wagon dépend de la force avec laquelle la pince est serrée. Le cable lui-même avance à une vitesse constante de 15km/h. D'ailleurs on l'entend bien grésiller quand on passe à pied sur les rails. Je que cela doit être une nuisance pour les riverains qui habitent le long du tracé car cela fait pas mal de bruit. Mais, je crois qu'ils ne fonctionnent pas la nuit.

Pour arrêter le wagon, le conducteur lâche le cable et son collègue actionne le frein. Tous deux se coordonnent à l'aide de tintements de cloche. 

Parmi les 40 cable-cars actuellement en circulation, (dont 26 fonctionnent en même temps), il y a deux modèles : les non réversibles auxquels on doit faire faire demi-tour sur une plaque tournante en bout de ligne, et ceux à deux postes qui ne font pas demi-tour car ils se conduisent dans les deux sens.

San Francisco

A cause du décalage horaire, nous sommes réveillés tôt. Ça tombe bien, on a hâte de découvrir la ville !

Nous partons à pied du motel jusqu'à la station du BART :

Nous sommes à MacArthur (Oackland) et il faut repasser le Bay Bridge puis descendre à Embarcadero (San Francisco).

Voilà le BART qui arrive :

Here we are ! Nous y voilà !

Nous remontons tous les Piers, 

jusqu'à Pier 39 :

Nous découvrons  ce village de maisonnettes en bois composé essentiellement de boutiques de souvenirs et de restaurants. Pier 39 est probablement l'endroit le plus visité de la ville, si ce n'est le plus visité avec Fisherman's Wharf.

Mais ce que nous cherchons et commençons déjà à entendre.... ce sont les Sea Lions (otaries).

Les Sea Lions de Pier 39 :

Une colonie de lions de mer a élu domicile dans la marina et se prélasse sur les pontons. Ces créatures replètes se roulent les unes sur les autres et se disputent leur territoire en aboyant et en secouant la tête. Un vrai spectacle !

Puis, comme il est déjà l'heure de déjeuner pour nos estomacs encore en plein décalage horaire, nous nous dirigeons vers Fisherman's Wharf, où nous sommes sûrs de trouver à manger.

Fisherman's Wharf était à l'origine un quai de pêcheurs et de marchands de poissons, et c'est aujourd'hui un quartier très touristique aux nombreux restaurants de poissons.

Nous commandons la fameuse clam chowder (soupe de palourdes) servie dans un pain rond :

C'est très bon et nous redonne des forces pour la suite.

On veut prendre un cable car mais il y a une queue pas possible, donc on monte à pied.

Et quand je dis on "monte" , c'est que ça monte ! Nos mollets finissent par dire " pouce " bien que nos yeux disent " encore ".

A San Francisco,  les rues ne sont pas pentues, elles sont VRAIMENT pentues ! Cette ville est incroyable. 

L'avantage de prendre un peu de hauteur, c'est qu'on commence à avoir une belle vue.

Nos pas nous emmènent sans nous en rendre compte à Hyde Street, en haut de la fameuse Lombard Street. 

Les 8 virages en épingle à cheveux font de Lombard Street la rue la plus tortueuse du monde. Les virages serrés aménagés en 1922 ont réduit la pente de 27 % à 16 %. Chaque touriste a envie de descendre cette rue en voiture, créant un embouteillage permanent. Environ 750 000 véhicules par an font la descente.

Mais nous, à pied, on est peinards. On prend le trottoir en escalier qui longe la rue pavée et tout notre temps pour admirer la vue et regarder les voitures et les motos descendre.

 Dans la foulée, et tant qu'il nous en reste encore un peu sous le pied, nous décidons de nous diriger vers Telegraph Hill dans l'espoir de monter au sommet de la Coit Tower qu'on aperçoit au loin :

Quand le sol devient trop pentu, des escaliers remplacent les rues.

Voici la fameuse "Coit Tower". On voulait monter au sommet car on y jouit soit-disant de l'un des plus beaux points de vue sur la baie, mais le monde qui faisait la queue et le prix nous en ont dissuadés. Qu'à cela ne tienne, nous trouverons, un autre jour, un autre endroit où monter et où nous aurons une vue magnifique sur la ville.

La statue de Christophe Colomb qui se dresse au centre du parking a été donnée par la communauté italienne de la ville.

 Puis nous redescendons par d'autres escaliers pour rejoindre Financial District et Union Square.

Cette tour à la silhouette caractéristique, c'est Transamerica Pyramid.

Construite en 1972 sur 48 étages et surmontée d'une flèche, elle culmine à 260 m et domine les autres gratte-ciel.

Nous ne pourrons pas monter tout en haut car, depuis le 11 septembre 2001, ce n'est plus possible. Nous nous contenterons de regarder sur les écrans situés à sa base, ce que filment en temps réel les caméras depuis le haut et qui donnent un bel aperçu de la ville.

Notre journée s'achève à Union Square quand la nuit commence à tomber (et nous aussi !) et nous regagnons une station du BART pour rentrer à notre motel.

Voici quelques photos d'une randonnée que nous avons faite à Dahn : 12 kilomètres / 5 heures de marche. Ca ne fait que monter et descendre avec de très belles vues dès que l'on prend un peu de hauteur grâce aux nombreux rochers aménagés d' échelles. Cet endroit est truffé de concressions rocheuses qui ont façonné un paysage atypique.

Un bucheron inspiré :

Un peintre inspiré :

"Fontaine, je ne boirai pas de ton eau"   ...    Elle est potable mais a le goût de fer.

Une maisonnette d'apiculteur probablement car il y avait des ruches et tout le matériel à l'intérieur

Coucou !

Nous y retournerons quand les arbres vont prendre leurs belles couleurs d'automne. Il nous faudra choisir une journée ensoleillée si possible car par temps gris c'est moins joli.

Voici le site Internet => http://www.dahner-felsenland.net/?id=174.    

Ici, existent encore les consignes pour les bouteilles et canettes. 

 Dans chaque magasin, on trouve des emplacements comme celui-là pour y déposer ses bouteilles et recevoir en échange un ticket à présenter en caisse.   On y introduit les bouteilles une par une . 

Il faut juste que l'emballage ait ce pictogramme :

 .... et que vous présentiez la bouteille ou la canette dans le bon sens,  c'est-à-dire, le cul en premier !