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28 septembre 2014

USA - San Francisco (2)

San Francisco

 

Ce matin, nous nous mettons en quête de la "maison bleue" de Maxime Leforestier.

Nous cherchons sur Internet et notons qu'elle se trouve 3841, 18th St dans le quartier Castro.

Enfin, J-P retient qu'elle se trouve 18th St et je suis censée retenir qu'elle est au n° 3841. Mais une fois dans la rue, je ne me souviens plus du numéro !!

Faut-il la descendre ou la remonter cette rue ?  On hésite. Ce qui nous aide c'est la colline. Il est question d'une colline dans la chanson, donc c'est parti, cap sur la colline et..... nous trouvons la maison !

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Pendant de longues années, elle fut un mystère cette "maison bleue adossée à la colline" dans laquelle Maxime Leforestier avait passé l'été 1971 avec ses copains de la chanson. Personne ne savait vraiment où elle était, pourtant tout le monde avait l'impression de la connaître. Il fallut 30 ans pour la retrouver. Mais surprise : elle était verte ! Qu'à cela ne tienne, une opération marketing rondement menée par une marque de peinture lui a redonné sa couleur mythique. Une plaque a été apposée sur la façade à l'initiative du consulat de France de San Francisco. Mais il n'y a guère que les Français ou ceux qui connaissent la chanson, qui y prêtent attention et continuent leur route en chantant :

"C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume
San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi."

Nous en profitons pour faire un tour dans Castro et Mission District. Ce quartier est une vraie galerie d'art à ciel ouvert. Des fresques murales apportent de la couleur aux murs. C'est là que se trouve la plus forte concentration d'Hispaniques de San Francisco. Ils peignent sur les murs la vie quotidienne, la famille, le travail et les jeux des Latinos.

 

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Puis, frustrés de n'être pas montés à Coit Tower la veille, nous décidons de grimper à Twin Peaks pour avoir une vue d'ensemble de San Francisco. Les bus de ville y montent. On repère un arrêt de bus et on prend connaissance des horaires. Y'en a un dans 20 minutes. Impec. 

Mais les bus ne vont pas jusqu'en haut et il reste un petit effort à fournir !

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The saying goes :  "It's easier to go down a hill than go up it, but the view is much better at the top."  !!

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San Francisco

Comme on a bien fait car, du sommet de ces collines se déploie une des plus belles vues de la ville.  D'ailleurs, on y reviendra de nuit.

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Ensuite, nous redescendons, (pour mieux remonter !) vers Alamo Square et les Painted Ladies.

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De ce charmant parc haut perché, on découvre l'alignement de maisons victoriennes le plus célèbre de San Francisco, les fameuses Seven Painted Ladies avec, en fond, les buildings de la ville.

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En redescendant, on s'arrête jeter un oeil à Chinatown. Ce quartier abrite l'une des plus importantes communautés chinoises hors d'Asie et constitue l'une des principales attractions de San Francisco. Cette sorte de citadelle au centre de la ville occupe 24 pâtés de maisons, 8 pâtés de long sur 3 pâtés de large. Les toits, les lampadaires et les cabines téléphoniques en forme de pagodes donnent un aspect typique au quartier dont les rues et passages portent des noms inscrits en anglais et en chinois.

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Le jour décline et nous finissons d'arpenter les rues avant d'envisager de regagner une station du BART pour rentrer à notre motel, quand un cable-car passe tout près de nous et il y a de la place dedans. On se regarde et, au tintement de la cloche, hop, on saute dedans ! Ni une ni deux, nous voilà dans l'un des symboles de San Francisco.

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Les cable-cars n'ont pas de moteur : c'est un cable circulant sous la rue qui tracte le wagon. Pour faire avancer un cable-car, le conducteur tire un levier qui entre dans la fente du revêtement de rue et pince ses mâchoires autour du cable. La vitesse du wagon dépend de la force avec laquelle la pince est serrée. Le cable lui-même avance à une vitesse constante de 15km/h. D'ailleurs on l'entend bien grésiller quand on passe à pied sur les rails. Je que cela doit être une nuisance pour les riverains qui habitent le long du tracé car cela fait pas mal de bruit. Mais, je crois qu'ils ne fonctionnent pas la nuit.

Pour arrêter le wagon, le conducteur lâche le cable et son collègue actionne le frein. Tous deux se coordonnent à l'aide de tintements de cloche. 

Parmi les 40 cable-cars actuellement en circulation, (dont 26 fonctionnent en même temps), il y a deux modèles : les non réversibles auxquels on doit faire faire demi-tour sur une plaque tournante en bout de ligne, et ceux à deux postes qui ne font pas demi-tour car ils se conduisent dans les deux sens.

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Commentaires
C
Originales toutes ces maisons peintes ces fresques les rendent vivantes
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C
C'est vrai que tu es un excellent guide (ou que tu sois d'ailleurs). C'est typique ces câbles cars non polluants. Et la fameuse maison bleue que vous avez réussi à trouver chapeau les fins limiers
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C
reportage très intéressant, ça donne envie d'y aller
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P
Tu es une véritable guide... Je vais en connaître plus sur Frisco que le pékin moyen qui suit sa horde de touriste ...
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M
J'apprends beaucoup sur San Francisco grâce aux détails que tu nous donnes.<br /> <br /> Je remarque que tu passes légèrement sur "le Castro", le quartier gay de la ville<br /> <br /> Ah! la maison bleue, elle a marqué toute une époque et...vous l'avez trouvée.
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