Pour le premier jour, programme découverte et crapahute. Bien chaussée, appareil photo dans une poche, quelques piécettes et billets dans l'autre, une bouteille d'eau à la main, me voilà me faufilant dans les rues étroites, sonores et odorantes pour prendre le pouls de cette ville haute en couleurs. La rue est un théâtre grandeur nature : il y a du linge étendu sur les terrasses -( et c'est joli ! )-, des artisans qui travaillent sur le pas de leur échope, des gens qui se parlent de fenêtres à fenêtres, et, un peu partout, on remarque de petits (ou grands) autels, avec des bougies, des fleurs, des chapelets encadrant des photos de disparus. Les trottoirs sont souvent extrêmement étroits (quand ils ne sont pas carrément inexistants) et y'a intérêt à se ranger quand une voiture ou un scooter arrive !
De ruelles en escaliers, j'ai ainsi continué à monter, monter, monter en me disant que je finirai bien par avoir une vue sur la baie. Et j'ai bien fait, car je suis arrivée sur la colline de
Vomero où se trouve un château qui surplombe toute la ville
: el Castel Sant'Elmo. Le château en lui-même ne se visite pas mais on peut parcourir le chemin de ronde et ainsi avoir un panorama à 360 degrés de tout Naples.
Puis je suis redescendue par les escaliers de la via Pedamentina San Martino, qui offre encore de très beaux points de vue sur la ville, ses orangers et le Vésuve.
J'ai croisé l'un des funiculaires qui dessert la colline de Vomero, car, je vous rassure, on n'est pas obligé d'y monter à pied !
Au fur et à mesure que je descendais, les bruits de la ville me parvenaient. Une clameur d'abord discrète, puis de plus en plus précise, jusqu'à ce que je me retrouve au milieu des klaxons des voitures, des pétarades des Vespas, des sirènes de toutes sortes, des cris des vendeurs sur les marchés.
Stazione di Montesanto : gare du funiculaire et station de métro :
Quartieri Spagnoli. Je me suis bien baladée dans ce quartier espagnol très animé.
La ville est quasiment pavée partout. De gros pavés bien mastoc. D'où la nécessité d'être bien chaussé.
Et, comme d'habitude, après l'effort le réconfort, .... je me suis dégotée une petite pizzeria dans une rue du quartier espagnol où l'on peut déjeuner d'une pizza grande comme une roue de charrette pour 3,50 euros : Antica pizzeria & trattoria al 22.