Voilà une sortie sympa,  pas trop loin de chez nous, où l'on peut aller aisément passer une journée.

Nous voilà partis en excursion dans cette charmante ville au cachet ancien, située au bord du Neckar, avec un château, un vieux pont, une vieille université et de belles maisons.   

La Vieille Université (Alte Universität) :

 Le Cachot des étudiants. Il reçut de 1712 à 1914 les étudiants trop tapageurs. Beaucoup d'entre eux laissèrent des inscriptions sur les murs, des silhouettes (noircies à la suie) ou des blasons, pour rappeler aux générations futures ce qu'ils considéraient comme un épisode particulièrement glorieux de leur carrière.

 Un autre usage pour ce vieux landau

Le Vieux Pont (Alte Brücke) :

La porte du Vieux Pont

 Situé à gauche de la porte du Vieux Pont, le singe en bronze, que tout le monde photographie.

Il porte à la main un disque censé être un miroir pour inciter le visiteur qui se voit dedans à la modestie...

C'est une ville très touristique et il y a beaucoup de monde

 Le château

Une fois traversé le pont, nous avons voulu monter sur la colline pour rejoindre le Chemin des Philosophes (Philosophenweg) mais on n'a pas pu monter jusqu'en haut : les pancartes indicant les risques de glissades à cause de la neige et les barrières bloquant l'accès, n'avaient pas été retirées. Mais nous avons tout de même pu jouir d'une jolie vue.

Voici quelques photos d'une randonnée que nous avons faite à Dahn : 12 kilomètres / 5 heures de marche. Ca ne fait que monter et descendre avec de très belles vues dès que l'on prend un peu de hauteur grâce aux nombreux rochers aménagés d' échelles. Cet endroit est truffé de concressions rocheuses qui ont façonné un paysage atypique.

Un bucheron inspiré :

Un peintre inspiré :

"Fontaine, je ne boirai pas de ton eau"   ...    Elle est potable mais a le goût de fer.

Une maisonnette d'apiculteur probablement car il y avait des ruches et tout le matériel à l'intérieur

Coucou !

Nous y retournerons quand les arbres vont prendre leurs belles couleurs d'automne. Il nous faudra choisir une journée ensoleillée si possible car par temps gris c'est moins joli.

Voici le site Internet => http://www.dahner-felsenland.net/?id=174.    

Blieskastel est située dans le Land voisin du notre, la Sarre,  à l'Est de Saarbrücken et pas très loin de la frontière avec la France et de Sarreguemines.

C'est une petite ville charmante avec plein d'anciennes bâtisses et de petites ruelles sympathiques.

Sur cette fontaine, on lit l'inscription :

"A Napoléon, premier Empereur des Français".

Il semblerait que ce soit après l'occupation de la région du Rhin par les troupes révolutionnaires françaises, que cet obélisque ait été érigé à la gloire de Napoléon par les citoyens locaux enthousiastes.

De nombreuses tonnelles en vigne vierge et des tables avec parasols invitent à la détente pour une pause rafraîchissante sous ce chaud soleil d'été.  Mais pas grand monde encore en terrasse car il était tôt le matin.

Cette porte de garage n'a pas dû être refermée depuis longtemps...

Neustadt an der Weinstraße, (littéralement "Villeneuve sur la route du vin") est situé dans le Land de Rhénanie-Palatinat, à environ 1 heure de route de chez nous.

Nous y sommes allées en bus avec les Allemandes et nous avons visité aussi le Château de Hambach qui est juste à côté.

Le Château de Hambach.

Il est le symbole de la démocratie allemande. En 1832, de nombreuses personnes montèrent vers le château pour revendiquer leur droit à la liberté et aux droits du citoyen, lors de la Fête de Hambach.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Hambach

"Levez-vous, vous hommes et adolescents allemands de toute classe, enflammés par l'étincelle sainte de la patrie et de la liberté, affluez par ici !".

Environ 30 000 personnes ont suivi cette invitation. Accompagnés de signaux de trompettes et de musique, ils ont traversé les sentiers décorés , grimpant jusqu'au château de Hambach. Le drapeau noir-rouge-or a été planté sur le point le plus élevé du château. Les exigences les plus diverse ont été revendiquées dans de nombreux discours, salutations, chansons et toasts. Un échange vif et en partie controversé d'opinions et d'idées s'est déroulé au cours d'innombrables conversations et discussions personnelles. Cette manifestation politique ressemblait en de nombreux points à une fête populaire colorée avec stands, musique et manèges.

"De nombreux drapeaux noir-rouge-or ainsi que des cocardes et écharpes aux mêmes couleurs ont marqué l'image de la fête. Un drapeau original de la fête constitue un point d'attraction particulier de l'exposition d'aujourd'hui dans le château. Le noir, le rouge et l'or forment les couleurs allemandes depuis 1832 ; elles ont connu une histoire riche en évènements en passant par l'époque de Weimar, le national-socialisme, l'Allemagne divisée, jusqu'à l'océan de drapeaux noir-rouge-or en 2006. En effet, c'est durant la Coupe du monde de football de 2006, organisée en Allemagne, que l'usage public du drapeau national connaît une croissance importante.  Cette explosion de la popularité du drapeau est d'abord accueillie par les Allemands avec un mélange de surprise et d'inquiétude ; mais l'ancienne peur qui consistait à associer les drapeaux et la fierté nationale à la période nazie est désormais écartée. "

Le château se trouve sur le Schlossberg (mont du château), haut de 325 m, qui fait partie de la chaîne de moyenne montagne de la Haardt dans la Pfälzerwald. Depuis cette position on peut apercevoir les vignes de la route des vins allemande (Deutsche Weinstraße) ainsi que le fossé rhénan à l'est de cette route. De ce fait, le château sert à la fois à la défense, mais aussi de point de péage (Raubritter) pour les routes de commerce et le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle palatin se croisant à Neustadt.

Le Zugspitze est le point culminant de l'Allemagne.

Pour monter, on prend un train à crémaillère qui part de la gare de Garmisch-Partenkirchen 

Le train, après plusieurs arrêts, arrive à la gare du glacier, son terminus  

En sortant, on est à 2588 mètres et, là, c'est déjà très beau. 

Puis un téléphérique conduit au sommet. 

Et là, c'est vraiment très très beau.

C'est magnifique de tous les côtés.

La vue s'étend sur quatre pays :  Allemagne,  Autriche,  Suisse et Italie.

Le Zugspitze se situe sur la frontière autrichienne. 



mais le point culminant, 2 962 m, est en Allemagne, là où se trouve la croix dorée. 

On ne monte à la croix que l'été quand il y a moins de neige et encordés (c'est une via ferrata). 

On est resté longtemps là-haut à contempler le panorama et à respirer l'air vif.  On en avait les larmes aux yeux de voir toutes ces montagnes. On ne voulait plus redescendre.

Pour regagner la vallée, on a pris un autre téléphérique qui part du sommet et arrive directement à la gare d'Eibsee  :

  Top of Germany c'est le top !  

C'est un château qui vaut le déplacement, rien que pour admirer l'environnement dans lequel il est situé :  il est niché dans un cadre naturel exceptionnel très escarpé.

C'est Louis II de Bavière qui l'a fait construire, au 19ème  siècle. C'est aujourd'hui un château hyper connu et hyper visité. On trouve des reproductions de Neuschwantein absolument partout : en puzzles, en posters, en cartes postales, sur des mugs, en porte-clés, en tapis de souris, en boules de neige, en sets de table, etc, etc..... 

Avant de monter au château, on stationne son véhicule en bas dans d'immenses parkings (payants, bien sûr), puis on achète son entrée à la billetterie  située en bas aussi (ou on la réserve sur Internet, avant, pour ne pas avoir à faire la queue) et on attaque la grimpette vers le château.  C'est du sport ! 30 minutes de marche à pied. (Mais il y a la possibilité de prendre une calèche ou un bus, payants, bien sûr.)

Une fois qu'on s'est "tapé" la grimpette, ce n'est pas fini : toute une floppée d'escaliers nous attendent encore pour arriver tout en haut.  Mais c'est beau... 

... et enfin, on découvre l'édifice qui se dresse sur son éperon rocheux :

Pour visiter l'intérieur, muni de son ticket, on doit attendre que ce soit son tour. Sur le ticket, sont marqués une heure de visite et le numéro qui correspond. On nous fait entrer par vagues (c'est pour ça qu'on a un numéro) et on nous donne un audio guide dans notre langue pour suivre la visite.  Nous n'avons pas pu faire de photos de l'intérieur mais voici celles trouvées sur Internet :

Nous n'avons pas non plus pu faire LA photo que l'on voit sur toutes les cartes postales avec le recul nécéssaire pour avoir le château dans son écrin car, pour cela, il aurait fallu s'enfoncer dans le chemin qui part à droite dans la montagne, en direction de la passerelle Marienbrücke,  mais il était impraticable en cette fin mars à cause de la neige. C'est de là probablement qu'on a la plus belle vue.

Des photos de ce château, vous en trouverez à foison sur Internet. Je vous ai fait une petite séléction.

Ce château est le plus petit des trois édifices construits pendant la période du règne du roi Louis II.  C’est également le seul dont la construction fut achevée de son vivant.

 Linderhof était un lieu de retraite pour le roi. C'était plus une villa royale qu'un château.

Au niveau architectural, il semblerait qu'il ait été directement inspiré du Petit Trianon de Versailles.

A l'intérieur, tout n'est que luxe et brillance.

Le style est seconde Renaissance italienne et baroque  : ors et miroirs, lustres de cristal, lapis-lazuli, malachite et porcelaines.

Au centre de la salle à manger se dresse une table escamotable, ce qui était plutôt ingénieux pour l'époque. Elle était garnie par le personnel en cuisine et "montait" depuis le rez-de-chaussée directement dans la salle à manger, permettant au roi de d'être seul pendant ses repas (car il était un peu "ours" parait-il !).

La salle des glaces comporte des panneaux de glaces, enchâssés dans des boiseries blanc et or, et provoquent l'illusion optique d'une enfilade de pièces. Ils réfractent les feux d'un énorme lustre de cristal, réfléchissent l'éclat d'un autre lustre en ivoire ciselé, multiplient les riches ornements, prolongeant la pièce à l'infini.

Mais point de photos de l'intérieur du château.  Déjà que je me suis faite remarquer en étant la seule à prendre le classeur en français pour suivre la visite guidée, je n'allais pas, en plus, être la seule à prendre des photos alors que c'est interdit !

En revanche, une fois dehors, puisque j'avais mes après-ski pour marcher dans la neige, j'ai tout de même contourné la barrière pour aller photographier le château depuis les jardins  ; ils sont fermés en hiver et les "animations d'eau"  n'étaient pas censées fonctionner avant début avril. Mais, oh surprise, le jet d'eau s'est déclenché juste devant moi et je n'ai eu qu'à appuyer sur "enregistrer" pour avoir mon petit bout de film :

C'est sous la neige que nous avons découvert Oberammergau en cette fin mars.

Une caractéristique de ce village est le  Lüftlmalerei , c'est-à-dire des façades peintes avec des motifs religieux.

Oberammergau est aussi renommée pour son artisanat traditionnel sur bois, et à ses célèbres représentations de la Passion du Christ.

Depuis 1633, les villageois tiennent en effet la parole donnée par leurs ancêtres, épargnés à l’époque par une épidémie de peste qui décima la région, de rejouer tous les 10 ans, 5 mois durant, la scène du mystère de la Passion…Oberammergau est une ville définitivement marquée par la religion.

Cette représentation de la Passion du Christ, qui mobilise toute la ville, est une tradition qui remonte au XVIIe siècle et que les habitants perpétuent depuis tous les 10 ans. La représentation dure sept heures (avec un entracte heureusement) et près de la moitié de la ville joue dans plus d’une centaine de spectacles, qui s’échelonnent de mai à octobre. Il parait que des centaines de milliers de personnes viennent chaque année pour assister à ces spectacles.

On continue la balade dans Munich.

 Sur la Marienplatz,  à midi, que font tous ces gens (dont moi !) la tête levée  ?

Ils regardent et photographient les figurines du carillon du beffroi du Neues Rathaus (nouvelle mairie) qui s'animent et tournent, racontant l'histoire de la ville.

 Au détour d'une rue, on découvre une boutique française !

 Les cigognes sont omniprésentes là-bas aussi.

 Puis nous arrivons sur un marché tout à fait sympathique 

Encore des fontaines

Ce mat blanc et bleu dressé au milieu du marché m'a tout de suite fait penser au "mai" qu'on met dans les Landes,  devant les maisons en l’honneur d’une personne (emménagement, anniversaire, retraite, naissance, mariage) et qui, généralement, donne lieu à une fête. 

Les recherches effectuées depuis sur Internet confirment qu'il s'agit bien d'un "mai" : chaque village de Bavière érige un "arbre de mai" le plus haut possible. On y voit des enseignes représentant les divers artisans ou corporations du village. Les couleurs bleu et blanc du mat sont celles de la Bavière.

Au 36 de la Leopoldstraße, devant l'entrée de la Münchener Rück (grande société d'assurance), s'élève la monumentale statue "Walking man" , haute de 17 mètres.

On s'est arrêté faire quelques photos devant cette statue avant continuer de notre route.

On est allé voir l'Allianz Arena qui est un stade de football situé au nord de Munich. Il s'éclaire en blanc, rouge ou bleu en fonction des matchs qui s'y jouent. (rouge pour le Bayern de Munich).

Il n' y avait personne quand nous y sommes passés et on n' a donc pas vu Ribéry ! En revanche, en ville, on est entré dans la Bayern Munich Shop , une boutique entièrement dédiée aux fans, qui y trouvent tous les produits possibles et imaginables à l'effigie de leur club : ça va des bodies, tétines, assiettes pour bébés, en passant par les traditionnels portes-clé, mugs et autres tee-shirts, jusqu'aux ... bondes pour lavabos !!!

Avant de quitter Munich, on décide d'aller voir les anciennes installations des Jeux Olympiques.

(Pour mémoire, les Jeux olympiques d'été de 1972 ont été célébrés à Munich, du 26 août au 11 septembre 1972. En marge des épreuves sportives, ces Jeux olympiques de 1972 furent marqués par la prise d'otages et l'assassinat de onze athlètes israéliens par un groupe de terroristes palestiniens.)

 C'est alors que les giboulées se sont déchaînées de plus belles....

... et c'est sous la tempête de neige qu'on visite le site !!!

 Voilà.

Bye bye Munich. Demain on sera à Oberammergau. 

Lundi 24 mars, direction Munich avec une météo exécrable.  Les giboulées de mars sont balèzes ici : à un moment, la température a chuté de 13 à 1 degré en quelques minutes et une averse de grésil carabinée nous est tombée dessus, ce qui nous a fortement ralentis sur l'autoroute.  Ensuite, ce fut le retour du soleil, puis à nouveau averses, et ainsi de suite. Après la superbe quinzaine de très beau qu'on venait d'avoir, ça nous a fait tout drôle.

On s'est même dit : "Manquerait plus qu'il neige !" .....

Arrivée à Munich.

La déco de la chambre d'hôtel nous fait réaliser qu'on approche des montagnes :

Il y a beaucoup de fontaines dans la ville.

On est monté en haut de cette tour :

 Alter Peter,  300 marches

mais l'effort en vaut la peine :

Vous voyez ce qui arrive au loin dans le ciel, à gauche ?

Et là, entre les deux colonnes ?

Une nouvelle averse de grêle !

Juste le temps de nous engouffrer dans la galerie souterraine et de se caler bien au chaud et à l'abri .... à Venise !!

Et oui, rien de mieux qu'un bon plat de pâtes chez nos amis Italiens pour se requinquer ! Car le lendemain, la visite continue et il nous faut reprendre des forces pour marcher, marcher, encore marcher et... affronter quoi ? Une tempête de neige !